C’est lors de l’année scolaire 2023/2024 que fut déployé pour la 1ère fois la campagne de vaccination au collège pour les élèves de 5e.
Le bilan de cette première année est très encourageant puisque 1 collégien sur 5 de Nouvelle-Aquitaine a été vacciné soit 12 273 enfants. C’est une réelle satisfaction de savoir qu’un si grand nombre d’enfants est maintenant protégé contre les HPV.
Cette campagne qui a été accompagnée d’un effort important de sensibilisation a permis de faire progresser significativement la couverture vaccinale globale contre les HPV.
À l’issue de la première phase de la campagne de vaccination contre les HPV au collège, au 31 décembre 2023, il est estimé qu’environ 61 % des filles et 48 % des garçons âgés de 12 ans (nés en 2011, majoritairement scolarisés en classe de 5e ) ont reçu au moins une dose de vaccin contre les HPV, soit une augmentation de 21 points chez les filles et 22 points chez les garçons. Ces chiffres comprennent la vaccination au collège et la vaccination réalisée en ville.
La campagne a aussi permis de faire comprendre que la vaccination des garçons est tout aussi importante que celle des filles puisqu’il y a eu une proportion plus importante de garçons vaccinés au collège. Au-delà de la vaccination au collège, chez les garçons, entre 2021 et 2023, les couvertures vaccinales montrent une progression de 22 points pour la couverture au moins 1 dose et de 14 points pour le schéma complet. La progression de la couverture au moins 1 dose a été deux fois plus importante entre 2022 et 2023 (+ 14,6 points) qu’entre 2021 et 2022 (+ 7,2 points).
L’ARS Nouvelle –Aquitaine et l’ensemble de ses partenaires sont très heureux du bilan très encourageant de cette première année de campagne.
Ils sont comparables aux résultats qu’ont connus des pays qui ont désormais d’excellents taux de couverture. L’adhésion à cette vaccination nous laisse entrevoir des perspectives prometteuses avec de moins en moins infections HPV susceptibles d’engendrer des lésions précancéreuses, des cancers ou des verrues anogénitales, douloureuses et gênantes.
Pour en savoir plus, découvrez le communiqué de presse de bilan 1ère phase de la campagne